La transformation digitale des PME : un impératif pour rester dans la course

La transformation digitale de PME : un impératif pour rester dans la course.

Les consommateurs sont de plus en plus exigeants. Leur niveau d’attente est désormais indexé sur les offres des GAFA c’est à dire l’hyper personnalisation, le temps réel, la géolocalisation intelligente etc. Les startups se multiplient et viennent disrupter des pans entiers de l’économie en proposant de nouveaux modèles de désintermédiation ou réintermédiation des chaines de valeur. Les jeunes talents sont plus en plus courtisés et de plus en plus difficile à attirer, ils recherchent une dynamique de croissance mais également du sens et une raison d’être.

Les PME / ETI doivent engager leur transformation digitale pour rester compétitives

Les dirigeants de PME/ETI n’ont plus le choix ; pour rester compétitives elles doivent engager leur transformation digitale et innover. Si l’importance de cette mise en mouvement est comprise voire amorcée par 85% d’entre elles ; seules une sur deux a déjà clarifié un cap et fixé une stratégie explicite ; elles accusent de ce fait un gros retard par rapport à leurs voisines européennes – principalement sur le e-commerce, l’usage des réseaux sociaux et le déploiement du digital au service de l’amélioration de la productivité.

Les résultats de la digitalisation sont pourtant rapidement visibles

Les entreprises ayant d’ores et déjà engagé leur transformation digitale sont 26 % plus rentables que les autres (Source Cap Gemini Consulting), le digital leur permettant de réduire leurs coûts tout en élargissant leurs cibles marchés. Les salariés des entreprises les plus matures sur le digital expriment un niveau de satisfaction dans leur vie professionnelle 50% plus élevé que ceux des entreprises les moins avancées. Ces constats sont d’autant plus forts depuis la crise COVID : les PME ne s’étant pas pourvues de solutions digitales et n’ayant pas développé leur présence en ligne ont été plus beaucoup plus sévèrement touchées.

Cependant attention à ne pas faire du digital pour faire du digital

Le Digital doit être au service de la stratégie de l’entreprise et non l’inverse. Le sujet doit être porté au plus haut niveau et doit être abordé étape par étape en fonction des priorités. De nombreuses questions se posent : commencent-on par digitaliser la relation client ? volet le plus visible mais avec des gains de productivité à plus long terme ou par automatiser les opérations pour espérer des gains de productivité autour de 50 à 60% (source Accenture). Au-delà de l’internet quelles technologies et outils privilégier ? le RPA (Robot Process Automation) pour automatiser les processus, la data et l’IA (intelligence artificielle) pour améliorer la connaissance client et la prise de décision, la réalité augmentée qui désigne toutes les interactions entre une situation réelle et des éléments virtuels. Comment comprendre la réalité des opportunités sous-jacentes en évitant de leur prêter des pouvoirs extraordinaires, ou au contraire diaboliques.

Une transformation orchestrée par le CDO et accompagné par le DRH

Les changements sont aujourd’hui tellement rapides qu’une veille permanente doit être exercée par l’équivalent d’un Chief Digital Officer ou CDO. Souvent dans les PME le Directeur marketing s’il comprend les problématiques digitales peut prendre ce rôle.

La direction des ressources humaines, quant à elle, ne doit pas se limiter à suivre le progrès mais, avec le CDO, être un des chefs d’orchestre du changement. Le digital apporte son lot d’évolutions dans l’entreprise :

  • Nouvelles façons de travailler (Développement du travail à distance et du collaboratif)
  • Nouveaux outils et dispositifs de partage d’information (plateformes, Cloud, bases de données structurées)
  • Nouveaux métiers et nouvelles compétences (Chief Digital Officier, Data Scientist, Data protection Officer,…)

Pour que tout cela fonctionne il faut que les mentalités du middle management évolue au même rythme. Le manager n’est plus celui qui a l’information mais celui qui anime l’équipe et les compétences comportementales deviennent primordiales : un talent, c’est 75% de soft skills et 25% de hard skills.

Pour conclure

Les clés d’une transformation digitale réussie c’est avant tout, une vision claire, portée par la Direction et partagée avec les collaborateurs. Elle s’appuie sur une feuille de route priorisée et organisée par grands jalons ; elle est supportée par l’évolution des compétences des salariés, l’adoption d’une méthodologie de mise en œuvre claire et la définition d’une gouvernance stricte permettant de s’assurer du maintien de la vision initiale tout en pilotant au quotidien.   

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